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Audrey Cottin

S’inspirant du postulat – faux mais assumé – de Robert Filliou selon lequel « tout le monde est parfait », Audrey Cottin est en quête de collaborations « parfaites » avec les personnes qu’elle rencontre, selon ses affinités électives, qu’elles soient artistes ou pas, écrivains, sculpteurs, voire imprésarios. Les modes de leur collaboration sont souvent définis par les résonances qui se créent entre ces individus et Audrey Cottin elle-même. (…)

Pour donner corps à ces collaborations potentielles, elle a réalisé une série d’exercices de « soulèvement d’objets ». En soulevant en l’air et pour quelques secondes les œuvres de ces artistes, elle change la position d’origine de l’objet dans l’espace et devient comme une antenne reliant plusieurs présences parallèles.

— Extraits du document de présentation du Jeu de Paume pour l’exposition Charlie & Sabrina, qui l’eût cru ?, 2011/2012.